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L'Albatros est:
 | un plaisir (pour vous éclater, découvrir une baie, emmener deux
enfants, vous initier à la régate); |
 | facile (vite prêt, simple à gréer et à mettre à l’eau, plus sûr qu’un
cata, plus stable qu’un dériveur); et finalement, |
 | rapide (coque moderne planante, foc sur enrouleur, grand-voile à
corne, mât carbone, bout-dehors rétractable, spinnaker asymétrique, safran
en verre polyamide et dérive auto-orientable relevable en verre polyamide
et plomb). |
Organisations intéressées
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Sur la toile
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L’Albatros, version dériveur d'un 60 pieds Open ! |
16/11/2011 |
La coque planante, ça ne vous rappelle rien ?! Bon sang,
mais si, bien sûr : les 60 pieds du Vendée Globe ! |
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L'Albatros, un petit voilier qui s'intègre dans une démarche de
développement durable |
13/11/2013 |
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Tirant partie des évolutions les plus récentes dans le
domaine des calculs, des matériaux et des techniques de mise en oeuvre,
l’Albatros offre un nouveau type de voilier pour redynamiser la voile
légère |
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Ce petit voilier léger pour 2 équipiers, de 4,30 m, à
dérive lestée, est destiné à tous ceux qui veulent découvrir et
pratiquer le plaisir de la voile avec comme objectifs :
- aller en mer facilement et en sécurité
- se faire plaisir en allant vite sur un voilier stable, solide, rapide
L’Albatros s’intègre dans une démarche de développement durable :
- par sa construction en matériaux recyclables
- en navigant uniquement grâce à l’énergie du vent et de l’équipage
- en s’affranchissant totalement des contraintes de place de port
Aujourd’hui les moyens de calcul, les matériaux nouveaux (carbone,
polyamide), les nouveaux moyens de mise en œuvre (infusion, moulage à
chaud), permettent de renouveler complètement les petits voiliers légers.
Ces nouveaux matériaux peuvent être recyclables et donner des meilleures
conditions de travail à la fabrication.
Le déroulement de la recherche
Le but est de construire l’Albatros en stratifié thermoformable en verre-polyamide
11 qui est léger, recyclable et résiste bien aux chocs.
Cela a nécessité :
- La recherche et le contrôle des matériaux les plus adaptés
- Le dessin et la construction de moules chauffants (maintenant
opérationnels)
Après une mise au point sur de petites pièces, le constructeur cherche à
caler au mieux la mise en œuvre des grandes pièces en verre-PA 11.
Parallèlement le constructeur fait une pré-série en vinylester pour
gagner du temps.
La stabilité et la sécurité
Le système de construction, la dérive lestée de 34kg, le mât en carbone
et les haubans en textile donnent au bateau un centre de gravité très
bas. De plus la grande largeur donne une grande stabilité.
Construction de la coque
La légèreté et la solidité du bateau sont obtenues par la disposition
des structures et des matériaux de mise en œuvre. L’Albatros est
construit avec une coque, une structure et un pont.
Les pièces en stratifié monolithique résistent bien aux chocs et sont
facilement réparables.
La peau du bateau, en stratifié de verre et de PA 11, est moulée à chaud
à 220°C sous pression dans un moule femelle avec un poinçon et démoulée
à 150°C.
Le moule, situé sur une presse hydraulique, est chauffé et refroidi par
des tubes irriguant de l’huile. La couleur de la résine est dans la
masse et des essais de vieillissement, de résistance aux UV, à
l’agression sous atmosphère marine ont été réalisés.
Le stratifié verre-PA 11 obtenu résiste bien aux chocs, est recyclable
et biosourçable. En effet, le PA 11 est produit par Arkema à partir
d’huile de ricin, les fibres de verre sont faites à partir de silice et
le tout est mis en œuvre chez Sora Composites.
La mature
Le mât et la bôme sont un tube en carbone pultrudé par Epsilon
composites avec des fibres à 0° et ±45°. |
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L'albatros, l'oiseau
Le vol de gradient (dynamic soaring) de l'albatros |

(dans ce dessin, l'allongement de la voilure de l'Albatros n'est pas
correcte) |

Remarquez l'allongement impressionnant de la voilure! |
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Dynamic Soaring:
How the Wandering Albatross Can Fly for Free |
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The Nearly Effortless Flight of the Albatross |
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Wikipedia: Vol de gradient |
L'albatros plane dynamiquement en
plongeant au portant (avec le vent) vers le plus bas de la couche limite
où le vent est affaibli par le frottement sur l'eau, puis en remontant
au près (contre le vent) au-dessus de la couche limite où le vent est à
sa force maximum, force qu'il utilise pour gagner de l'altitude et
donc emmagasiner de l'énergie potentielle. L'albatros utilise cette
technique pour parcourir des distances de plusieurs milliers de
kilomètres dans les mers du Sud sans battement d'aile notable.
L'albatros extrait donc de l'énergie à partir du gradient en altitude de
la vitesse du vent. |
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Boundary layer |
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Le 49er
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Extraits de:
49er, historique et concepts |
.. Bethwaite développa un bateau plus petit avec un
gréement totalement différent :
- Un bas-de-mât en alliage (relativement raide), tenu par deux étages de
haubans (dont un sur barres de flèche, au capelage). Cintrant peu, les
étages de bas-haubans ne se détendent pas, et l'étai reste alors sous
tension, éliminant la nécessité de systèmes hydrauliques complexes et
lourds.
- Un haut-de-mât en carbone, très souple, tenu par un deuxième étage de
barres de flèche grée en tête, pouvant cintrer indifféremment du
bas-de-mât. |
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Ces gréements se justifient à plus d'un titre. En voici
quelques raisons :
+ GV elliptique : La GV, elliptique, offre un meilleur rendement, proche
du rendement idéal, réduisant la traînée aérodynamique
+ Plus de toile dans les hauts :
A surface de voile égale, ces gréements sont plus compacts, donc plus
légers et d'un moment d'inertie plus faible.
+ Moins de tension dans l'écoute de GV :
La tête de mât, très souple, cintre latéralement sous le vent, refermant
ainsi la chute de GV sans qu'elle soit droite, suivant la courbure du
mât sous le vent, provoquant un très léger dévers. Il n'est donc pas
nécessaire de 'blinder' la GV pour fermer la chute, ce qui est le cas
avec des voiles gréées sur
des mâts raides.
+ Ajustement de la puissance de la GV :
- Le mollissement des bas-haubans provoque un cintrage
en bas du mât, aplatissant le bas de la GV.
- Plus de tension dans les hauts-haubans accentue le
cintrage, aplatissant la GV dans le haut
- Les haubans gèrent la tension de l'étai
On peut ainsi adapter la puissance d'une même GV aux conditions météo et
au poids de l'équipage.
+ Autorégulation du gréement
:
Avec le vent, le haut de la voile provoque un léger cintrage latéral du
mât, tendant la chute. Si le vent monte, le centre de pression recule
dans la GV, donc en arrière du mât, le faisant alors cintrer,
aplatissant le haut de l
a voile et ouvrant la chute, sans toucher à l'écoute. Dans une molle, le
mât revient à sa position initiale, creusant et fermant le haut de la GV.
+ Ajustement du point d'autorégulation :
Sur une GV entièrement lattée, l'étarquage du cunningham fait plus
facilement cintrer le mât, réduisant alors la tension de la chute
nécessaire pour faire ouvrir la GV. Elle ouvrira donc dans des risées
plus faibles, et surtout réagira beaucoup plus aux réglages de hale-bas
et de cunningham. Ainsi prendre du hale-bas diminuera la tension
d'écoute (l'écoute ne joue que sur l'angle d'incidence de la voile), et
rendra la régulation plus pointue, mais plus réactive.
+ Egalisation par rapport au poids de l'équipage :
Sur le premier bateau grée ainsi, le 18'' champion du monde 1990 AAMI I,
Julian remarqua qu'en naviguant avec un équipage lourd dans des vents
forts, les deux dernières lattes de la GV étaient à contre, alors
qu'avec un équipage léger, en prenant du cunningham, une latte de plus
était à contre, mais le bateau allait à la même vitesse.
Il pensa alors que ces gréements étaient l'une des raisons principales
pour lesquelles les skiffs, comme le 49er, sont si peu sensibles au
poids de l'équipage. |
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Les comportements dynamique et aérodynamique de ces
gréements sont profondément différents de ceux de gréements dits
normaux. Leurs avantages sont d'être simples, légers, autorégulateurs,
très efficaces à la fois dans leurs formes initiales et dans leurs
formes 'ouvertes', et le point d'autorégulation est ajustable au poids
de l'équipage et aux conditions
météo. De plus, leur traînée aérodynamique est très faible ; l'emploi de
voile à fort rond de chute n'est donc plus pénalisant. |
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Finalement, ces gréements ont prouvé d'eux-mêmes qu'ils
étaient d'un maniement simple, et capables de performances hors du
commun. Les 18'' modernes et le 49er sont des modèles de simplicité.
Avant, les concepteurs pensaient que c'était aux équipages de régler
leur bateau pour avoir les bonnes formes de voiles suivant le vent et la
mer. L'idée d'un gréement dynamique était complètement primaire !
Maintenant, l'idée est passée qu'il est aux concepteurs de concevoir(!)
des combinaisons mât-voile-lattes pouvant être utilisées avec n'importe
quel poids d'équipage dans n'importe quelles conditions, celui-ci
ouvrant automatiquement et efficacement pour accompagner les
fluctuations du vent. |
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Le gréement du 49er
Le gréement du 49er est directement issu des gréements de 18'' : Un
haut-de-mât en carbone, relativement long, et un bas-de-mât court en
alu, avec un premier étage de barres de flèche gréées au capelage pour
garder l'étai sous tension quand le mât cintre. |
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Le hâle-bas à pris la forme d'une jambe de force, fixée
au dessus de la bôme, poussant celle-ci vers le bas :
+ Plus sécurisant, car rendant impossible un cintrage négatif du mât
sous les efforts du spi, ce qui finit souvent par un démâtage.
+ Plus de place au pied de mât. L'équipier peut alors courir d'une aile
à l'autre sans être gêné.
+ Meilleur écoulement de l'air (donc moins de traînée) autour du
vit-de-mulet. |
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Principes de réglages :
+ La puissance de la GV par rapport aux conditions de la journée est
réglée par la tension des bas-haubans et des haubans de tête.
+ La force du vent à laquelle le haut-de-mât va cintrer, ouvrant et
aplatissant le haut de la voile est réglé par le cunningham, qui peut
être ajusté en route.
+ La force de vent refermant la chute par cintrage latéral du mât est
réglée par le hale-bas. |
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L'utilisation des ces trois réglages permet d'ajuster la
puissance de la voile. Les équipages préférant naviguer avec du hale-bas
prendront moins de cunningham, et réguleront à la GV. Cette technique
donne une meilleure réponse avec moins de tension d'écoute. Les autres
prendront moins de hale-bas et réguleront plus à la barre, avec plus de
tension d'écoute |
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Quelques liens de voile,
en vrac |
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